Pentecôte. Enseignement spontané. 

 

L'enseignement ne vient pas des mots, mais de l'éveil qu'il suscite.
Les mots de vérité peuvent être dits cent fois sans efficacité, même s'ils sont justes.
Choisis-les, à bon escient.
Si celui qui les reçoit n'est pas éveillé, ces mots n'auront pas de fondement, pas de résonance. D'où l'intérêt de bien sentir à qui on dit ces mots, de bien comprendre qui doit les recevoir.
Cette chose ne peut se faire avec ton ego, mais avec ton intuition. L’ego perturbe, l’ego dérange. L’ego est empreint d'émotions, de tes émotions. Il ne peut te guider dans la perception subtile du choix de tes mots. Tes mots ne doivent pas être les tiens, mais ceux de l'Amour, ceux de la Conscience universelle, ceux de la Vérité absolue.
Cette vérité empreinte de toutes les vérités du monde, même contradictoires, qui ne le sont plus lorsqu'elles ont l'éclairage de la Conscience universelle.
La perception que vous avez de la contradiction de certaines des vérités qui vous sont dites, - peut-être opposées souvent- ; cette perception est erronée parce que vous n'avez pas la globalité du savoir.
Vous ne pouvez pas l'avoir, elle ne vous appartient pas.
Vous n'êtes dans le geste juste, vous n'êtes dans la parole juste, que si vous effacez la force émotionnelle de votre ego, pour ne laisser place qu'à l'âme.
Alors vos mots ne sont plus vos mots, mais ceux de la Vérité pure, ceux de la Conscience universelle. Ce que vous dites ne vous appartient pas. C'est pour cela que vous serez entendus. Lâchez, lâchez vos valeurs, vous qui voulez enseigner.
Acceptez de n'être plus le centre du monde, mais simplement les transmetteurs. Acceptez de n'être plus valorisés pour ce que vous dites, parce que vous avez conscience que ce n'est pas vous qui le dites. Vous êtes messagers seulement.

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Votre mort à ce monde n'est qu'une transition, un passage.
Contrairement à ce que vous imaginez, le passage ne commence pas au moment de la mort, (le bardot douloureux). Le passage commence à votre naissance. Toute votre vie, dans ce monde, est une évolution qui vous amène à la fin. Cette vie vous prépare au passage.
Bien sûr, vous avez la liberté de l'ignorer et de subir à la fin. Mais vous avez aussi la liberté de comprendre. Alors ce passage ne sera pas douloureux. Vous l'aurez préparé, vous l'aurez enrichi, vous l'aurez embelli d'actes d'amour. Il ne sera qu'une continuité, pas une faille ni une cassure.
La décomposition de ce corps n'est qu'un des éléments du passage, il n'en est pas l'essence. Tout est continuité. Ce que vous êtes ici, vous le serez là-bas. Le travail que vous faites ici, vous prépare pour là-bas. Il n'y a pas vraiment de changement de monde. Peut-être une simple différence de perception de ce monde. Avec ou sans votre véhicule, vous êtes les mêmes, pourquoi en serait-il autrement ? Vous n'êtes pas cette chair, vous n'êtes pas ce corps.
Vous êtes cet esprit, vous êtes la force de l'Amour, vous êtes la Lumière.
Avec ou sans véhicule, vous restez les mêmes. Soyez conscients de cela.
Plus vous affinez votre esprit, plus la lourdeur de ce corps n'aura plus d'importance, au point qu'au jour de la séparation, il n'y aura pas de douleur, mais libération. Il n'y aura pas de peur, mais appel vers la Lumière, aspiration, envie, curiosité, désir d'aller encore plus vers l'Amour.
Soyez bénis petits enfants, soyez bénis par l'Amour.
N'ayez plus peur de la mort.
Préparez ce passage chaque jour de votre vie, affinez vos pensées, affinez vos sentiments, libérez vos émotions, libérez vos peurs et vous serez libres dans l'autre monde.
Libres d'apprendre encore, libres de comprendre encore beaucoup plus de choses, de percevoir autrement qu'avec la logique humaine.
Nous sommes là pour vous aider. Mais nous ne pouvons rien sans vous.
Écoutez le message, percevez nos appels. Lâchez votre raison pour écouter le cœur.
Allez, vivez maintenant. Soyez bien dans cette vie, c'est une richesse.
Acceptez tout. Acceptez tout en rendant grâce, car tout est grâce.
Vos malheurs vous appartiennent, mais ils n'appartiennent en aucun cas au monde divin.
Libérez-vous de cela et vous serez vers le Divin, en union avec ce Divin.
Allez, allez maintenant.
Soyez joyeux, soyez heureux d'être aimés comme vous l'êtes.
Nous sommes là, pour vous.
Vous êtes aimés.
Merci.

 

Merci Mahé.