Vous découvrez parfois des éléments de savoir, au travers de lectures ou d’échanges, même si cela n’est qu’une redécouverte pour vous, puisque vous le saviez déjà. Vous aviez simplement oublié, à votre naissance, ce que votre âme connaît depuis longtemps. Vous retrouvez, petit à petit, ces fragments de connaissances. Elles réapparaissent au moment où vous en avez besoin. Vous les retrouvez quand vous êtes prêts à les recevoir. Développez ce lien, cette interaction permanente avec le reste de la création, pour vous rapprocher du Tout. Vous allez découvrir à quel point c'est merveilleux de ne plus vous regarder le nombril, de ne plus dire moi, de ne plus dire je, mais de parler de nous, de nous dans le Un.

La goutte d'eau est unique et, en même temps, fait partie intégrante de tous les océans du monde. Alors, elle n'est pas seulement une goutte d'eau, mais une parcelle de la création et toute la création est en elle. Ceci n’est pas facile à comprendre pour vous qui raisonnez tout le temps et pourtant c'est comme cela. Une goutte d'eau possède, en elle, toute l'histoire de l'océan, tout le passé du monde, parce qu'elle est reliée à l’univers. Comme si vous aviez un lien Internet avec le Parfait et que vous puissiez tout lire, tout entendre, tout comprendre, sans surfer de page en page, sans vous perdre. Comme si vous aviez la connaissance absolue, immédiate et globale; en même temps synthétique et à la fois analytique, puisque universelle. C'est la conscience du Tout.

La plupart d’entre vous n'est pas en mesure de l'atteindre. Ce qu'on vous demande seulement, c'est de prendre conscience que cela existe et de vous en rapprocher en toute humilité ; non pour acquérir le pouvoir, la force ou encore moins l'argent, mais simplement pour vous entraîner à percevoir ce monde palpiter, à le sentir vivre, à comprendre que vous n'êtes pas le centre du monde. Que votre intelligence, souvent, devient un handicap. Qu'à force de raisonner, vous perdez vos perceptions intuitives. À trop vous agiter, vous devenez aveugles, sourds et bavards. Vous faites trop de bruit pour entendre les vibrations subtiles de la création. Vous faites beaucoup trop de bruit. Comment entendre le vol délicat d'un papillon au milieu des tam-tams ? Comment percevoir les mélodies douces et harmonieuses de la Terre au milieu de votre vacarme ? Comment ressentir la subtilité des milliards de connexions qui vous relient à l’univers, si votre cerveau est brouillé par les parasites de vos pensées ?

Vous imaginez que ce tumulte est votre norme. Il vous étourdit et vous fait croire que c'est la vraie vie. Apprenez à entendre ce silence en vous, à y voir la Lumière. Apprenez à ressentir cette énergie douce et bienfaisante qui vous enveloppe en permanence, quand vous savez être calmes. C'est là que se crée des connexions avec les mondes qui vous entourent, comme votre corps fait des connexions permanentes avec ses neurones. Si vos neurones ne fonctionnent pas, ils meurent. Il n'y a plus de liens et vous vous dégradez. C'est la même chose. Plus vous allez développer ces relations avec la nature et ce que vous ne voyez pas, plus vous allez créer des liens délicats de la plus haute spiritualité.

L'esprit scientifique que vous revendiquez, est précisément d’être ouverts à ce que vous ne connaissez pas encore. Ayez cet esprit curieux d'observation des ressentis, cette envie de compréhension du fonctionnement du monde, sans logique, sans phrases, sans équations - simplement sentir. Vous verrez à quel point ces nouvelles perceptions vont vous apporter de richesses.

Avec votre esprit cartésien, plus vous trouvez, plus vous soulevez de nouvelles questions sans réponses. Alors qu'on vous demande d'observer, de sentir, d’être là simplement. De cette façon vous comprendrez intuitivement le fonctionnement de cet univers, comme une évidence, pour vous. Ainsi, vous serez en accord avec vous-mêmes, en cohérence avec votre fonctionnement, en cohésion avec l'univers. Parce que la création fonctionne dans l'équilibre du mouvement. Rien n'est figé, tout bouge et change en permanence.

C'est vous qui voulez bloquer les choses pour vous donner un sentiment de sécurité. Comme si vous aviez la capacité d'arrêter le monde pour votre confort. Alors qu'il suffit d'accepter que rien ne soit permanent, que tout évolue toujours, parce que la vie se loge dans ce mouvement.

Laissez-vous porter par cette vie. Les forces sont si importantes, qu’il est inutile de vous accrocher à vos certitudes. Si vous voulez vivre, laissez-vous porter par ce tourbillon d'énergie qui tourne et tourne constamment. Du plus grand vers le plus petit, du plus petit vers le plus grand. Tout fonctionne selon les mêmes lois, qui ne sont pas des lois. Les forces du monde se rééquilibrent perpétuellement, comme votre humanité le fait aujourd’hui. En travaillant votre capacité à développer ces liens avec l'univers et votre Terre, vous rééquilibrez votre humanité. Harmonisez ces forces par votre calme, apaisez ces puissances infernales par vos pensées d'Amour. Il appartient, à chacun de vous, de faire une part de ce travail, parce que la plus infime évolution a de la valeur.

Devenez acteurs de votre vie. Devenez créateurs de ces liens par votre simple envie de découvrir. Ouvrez votre esprit à ces nouveautés. Acceptez de ne pas tout comprendre. Redevenez des enfants et apprenez différemment.

Nous vous demandons précisément de sortir de vos schémas construits, d'ouvrir votre regard pour observer le monde vrai. Comme si l'écriture n'avait pas d'importance et que chacun d'entre-vous soit obligé de découvrir sa propre méthode pour développer les liens, parce qu'il n'y a pas de lois. Essayez encore et toujours, sans chercher de règles. Ce qui est bien pour vous, est votre vérité et seulement cela. Il y a tellement de choses à dire sur ce sujet, et, à la fois, tout est déjà dit, il vous suffit d'expérimenter. Soyez curieux comme des petits enfants.

Merci à vous tous d'essayer. Même dans l'échec apparent, il y a de la réussite, puisque vous avez essayé. Alors votre acte deviendra beau. Soyez vivants, essayez. Soyez confiants, essayez. Merci.

Merci Mahé.