Bonjour.
Que sais-tu des cycles de la vie ?
Tu connais les saisons ; la vie et la fin de vie, et après…
Les cycles font partie intégrante de la création. Nul ne peut s'y soustraire ni y déroger de façon anodine.
Il te faut attendre encore, tu n'es pas prêt à être dans le juste par rapport à cela.

Écoute. – La vie ne tient qu'au fil ténu de votre existence. Elle n'est pas la représentation de ce que vous aimeriez qu'elle soit.
Écoute – la communication est lente parce que ton cœur et corps sont lourds de cette énergie médiocre que tu entretiens. Elle serait légère si tu faisais l'effort de modifier ton comportement.

Deviens léger et tu seras au niveau des énergies où tu pourras nous trouver. Nous faisons les efforts de nous concentrer pour venir vers vous. Vous devez, aussi, faire le même effort pour diluer la densité de votre être, pour évoluer vers plus de spiritualité. Comme tu le dis déjà : la partie la plus subtile de votre personne.

Les cycles sont une nécessité vitale pour la création, qui n'a pas de début ni de fin, mais qui est une évolution permanente vers un autre idéomorphisme*. Le changement c'est la vie, comme ton mudra**, il n'y a pas de vie sans début ni de fin, qui se perpétuent à l'infini ; en intégrant, à chaque fois, un supplément d'âme et de conscience qui rapproche la création de son créateur.

Faut-il parler de chaos, d'où ressort l'ordre divin, ou d'un ordre si complexe que vous l'assimilez à du chaos ?
Comment pourriez-vous comprendre cette complexité et cette richesse, puisque vous n'avez pas la conscience globale de la création.
Ouvrez-vous simplement à l'idée des cycles, comme rythme de la vie.

La fin d'un cycle n'est pas la mort, – et tout à la fois, elle l'est aussi – quelque chose qui doit se terminer pour mieux renaître différemment, comme le Phénix de vos mythologies doit renaître pour apparaître différemment et intégrer son évolution à ce nouvel état.

Commencez par accepter vos cycles de vie, sans les combattre par excès d'ego.
Combien refusent la nuit qui leur fait peur, alors qu'elle est source de renouveau pour tous vos corps, – (ou selon la façon de comprendre, pour tous vos niveaux de perception du monde extérieur, du plus dense au plus subtil).
Acceptez le rythme des saisons, la fleur qui fane.
Tu en es là. Déduis ce que tu dois déduire. On se retrouve après…

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Si vous mettez vos doigts dans les rayons d'une roue qui tourne, vous allez souffrir inutilement sans jamais l'arrêter.
En acceptant ces rythmes, vous vous plongez totalement dans cette énergie de vie. En acceptant de concevoir que tout début n'existe, que parce qu'il a déjà intégré sa propre fin, vous vous laissez porter par ce courant de vie.

Ayez confiance dans l'idée qu'il n'y a pas de fin, quand il y a des petites morts qui vous préparent à une nouvelle naissance - obligatoirement différente de la précédente.
Laissez-vous porter par le mouvement bienveillant de cette roue de vie.

Comment pourrait-on forcer en permanence, sans concevoir de phases de repos. C'est ce que votre monde voudrait vous voir être, pour gagner encore plus – (plus de quoi…… d'illusions et de non-vie).

Respectez les cycles de votre ventre. Respectez les cycles de vos pensées, - et aussi de vos façons de penser. Vous vous imaginez être vivants lorsque vous accumulez une succession de pensées tourbillonnantes, sans jamais pouvoir vous reposer. Alors que vous vous étourdissez, au contraire, d'illusions et de fuite de votre réalité.

La vie que vous percevez au travers de vos cinq sens, n'est pas La réalité, mais seulement une de vos réalités, – la plus dense et la moins riche aussi.
Laissez-vous le droit de vous reposer. Les phases de repos sont aussi importantes, pour vous, que celles d'activités intenses. Vous commencerez à percevoir, alors, vos autres réalités.

Écoute – Dis-leur tout cela et comprenez l'impérieuse nécessité de votre changement de comportement, pour mieux intégrer ces cycles fondamentaux de la vie.
Ensuite, certains auront accès à d'autres perceptions qui leur permettront de comprendre d'autres cycles, encore plus importants. Ce n'est pas une question de niveau, ou de prestige, mais seulement le résultat obtenu par ceux qui auront accepté de changer, de se remettre en cause, pour aller vers un ailleurs plus léger.

Nous serons toujours avec vous.
Essayez. S'il vous plaît, essayez.
Merci.

Merci Mahé

*- Idéomorphisme : ce mot n'existe pas. Selon les racines grecques, idéa se traduit par idée et morphe signifie forme. On pourrait concevoir cette phrase dans le sens que : les cycles nous amènent vers une autre idée de la forme, - ou encore : vers une succession d'autres formes, si on intègre la signification d'idéographie, comme succession de symboles compréhensibles par tous, même de cultures différentes, (ex : chiffres romains). Autre possibilité, si on préfère utiliser la comparaison avec idéogramme, alors on arrive à dire : une autre représentation de la forme. Que chacun se fasse sa vérité.

**- Mudra : les mudras sont des postures, ou des mouvements exécutés avec les mains et les doigts, dans la tradition yogique. Ces gestes ont, à la fois, une valeur symbolique et en même temps, constituent une stimulation des circuits énergétiques du corps. Celui qui est évoqué ici est la représentation du cycle de vie, symbolisée par la naissance du bouton de lotus, son éclosion, son épanouissement et sa fin. Il s'exécute au rythme lent de la respiration, en prenant conscience de la valeur de cette réalité.