L'enseignement de ce soir est venu difficilement. Je venais de regarder un film d'époque, où des forçats tentaient de s'échapper. Il n'y avait pourtant pas de violence excessive et pourtant ces images m'ont marqué. Lorsque j'ai médité avant de me coucher, j'ai ressenti le besoin d'écrire.
Ce qui venait m'a dérangé. Les mots ne correspondaient pas à ce que je reçois d'habitude. À la fin du premier paragraphe j'ai tout déchiré. J'ai eu besoin de me recentrer, puis au bout de quelques minutes, j'ai entendu écris. Tout était revenu en ordre.
Alors, transmets cela. Puisque ces mots seront ceux de l'Amour. Tu en es le servant. Ne doute plus à présent. La lumière est bien là, qui t'éclaire et te dicte ces mots. Tu es bien le scribe du Divin, quand tu es dans cette humilité tendre et bienveillante, dans cette écoute de ce qui vient, sans vouloir rien interpréter à ta façon.
Ce canal de transmission doit être pur et dénué de toutes formes d'émotions humaines pour être absolument juste. Alors, les mots sont clairs et faciles à venir. Ils sont une évidence, comme le cœur de ce soir qui a cherché longtemps la paix et l'harmonie avant de nous trouver.
Ces épreuves te forgent à la clairvoyance. Elles ne sont pas là pour te perturber, mais pour te faire comprendre la nécessité de rester éveillé.
Tu dois être le veilleur éveillé qui attend, qui attend, qui attend encore, en toute disponibilité, sans rien chercher, sans rien vouloir. Être là et se mettre à la disposition inconditionnelle de l'Amour. Sois cela et tu seras dans le juste ; l'enfant que nous formons à transmettre ce qui doit être dit, pour que ce qui est écrit se réalise.
Tiens ta lampe allumée, car nous avons besoin de vous tous.
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Dis-leur la nécessité d'observer ce qui vient pour en tirer des conclusions justes et sans peur.
Ce qui vient dérange et doit vous faire grandir. Encore une fois, prenez-le comme un jeu initiatique, plus que comme une épreuve. S'initier aux changements, comme un nouveau mode de fonctionnement. Aujourd'hui c'est comme cela, demain sera autrement, et, ce sera toujours la vie.
La vraie vie est mobilité, fluidité, éveil, adaptation.
Le balancier de ta pendule te montre le mouvement dans l'immobilité apparente. Tout est mouvements, tout est changements. Apprenez à l'accepter comme une évidence et vous serez sauvés de la peur et de la crispation.
Dis-leur comme c'est bon de se laisser porter par le vent de la vie, sans se préoccuper du cap.
La confiance – le calme de votre cœur et la confiance dans votre esprit, ou l'inverse, tout est bien. Laissez-vous porter comme un nuage dans le ciel bleu.
Le ballon qui s'envole vous indique le sens du vent, mais aussi sa liberté. Il est libéré du lien qui le retenait comme un prisonnier. C'est libre qu'il existe vraiment, – pas contraint.
Vous allez apprendre à être en confiance dans ce lâcher-prise, puis, vous allez aimer, jusqu'à ne plus accepter de vous laisser attacher de nouveau par vos peurs.
Il y a tant de légèreté dans cette libération, tant de joie douce et sereine à se sentir monter vers un ailleurs qu'on ne maîtrise pas.
Il suffit d'essayer, de prendre la mesure de la valeur de ces mots, pour expérimenter.
Souriez de cette légèreté, laissez la joie vous envahir et lâchez.
Seuls ceux qui essaieront comprendront ce qui est dit.
Vous êtes libres. Maintenant vous savez. Faites votre choix.
Nous serons là pour vous accompagner dans cette expérience. C'est ce que nous vivons.
Alors, venez dans ce bain d'Amour.
À bientôt, – merci.
Merci Mahé
